Hey ! Je viens de remarquer par hasard que ceci est mon 100ème billet \o/
Pour fêter dignement cet évènement d’envergure internationale, je vais donc faire un billet qui réunira 100 personnes quotidiennement, pour un sujet de 100 paragraphes composés de 100 mots chacun.
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… Non, en fait, ce serait trop chiant à gérer. alors je vais faire un billet normal, mais sur un sujet intéressant, basé sur deux animes. Oui, encore des animes…
Vous l’aurez vu, le titre s’intitule “le conseil des élèves”. Kesaco ? Pour faire simple, au Japon, pour régir la vie lycéenne et donner des responsabilités aux élèves, les activités et autres choses diverses de la vie scolaire ne sont pas régies par des institutions contrôlées par des adultes, mais par les élèves eux-mêmes. Et pour que ce soit organisé, ce n’est pas n’importe quel élèves qui peut le faire, mais des élèves choisis (par vote notamment) par les autres élèves, qui vont alors représenter tout les élèves, et les régir : le conseil des élèves.
Le conseil des élèves est le principal régisseur des activités scolaires, et c’est lui qui alloue les budgets et les clubs. Pour la vie scolaire, le conseil des élèves est très important et assez omniprésent, et le fait que ce soit des élèves qui le régissent rend ce conseil beaucoup plus abordable que si c’était les profs ou des adultes qui tiendraient ce rôle.
Contrairement aux délégués de classe français qui n’ont qu’un rôle secondaire (assister aux réunions), le conseil des élèves s’investit véritablement dans la vie scolaire et le maintien des règles. Il gère des budgets, gère les clubs, gère les règles de l’école, etc, etc. Évidemment, derrière, l’institution des adultes, employés administratifs et profs restent les “chefs”, mais ils évitent de s’impliquer dans les affaires des étudiants, et il me semble que c’est plutôt une bonne chose : ça responsabilise les élèves et leur donne plus confiance, un élève ira plus facilement voir un camarade plutôt qu’un prof.
Personnellement, je trouve que ce système est plutôt bon, il faudrait peut être en amener certains points en France, mais bon, ce n’est qu’un avis personnel, et ce n’est pas le sujet, en fait.
(à noter que la description du conseil des élèves est basée sur ce que j’ai pu comprendre à travers différents animes & histoires sur le sujet, si des gens qui s’y connaissent vraiment veulent compléter ou corriger, n’hésitez pas, ne me laisser pas raconter des conneries).
Bref, le conseil des élèves. Pour je ne sais quelle raison, les animes marchent apparemment sur des périodes : lorsqu’un anime de tel genre marche bien, d’autres du même genre arriveront bien tôt, et le sujet sera longuement traité. Des fois, ce n’est qu’un effet de mode, d’autres fois, c’est plus pour relancer un secteur qui sombrait ; le meilleur exemple restant Hikaru no go, qui a relancé le jeu de go de bien belle manière (même moi ça m’a donné envie d’y jouer, mais après quelques rapides branlées, j’ai arrêté :x).
Je ne sais pas si le sujet des conseils des élèves est issu d’un désintérêt ou si ce n’est qu’un effet de mode, toujours est-il que plusieurs animes, dans un lap de temps très court, sont apparus sur le sujet du conseil des élèves…
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Oui, bon, ok. Quand je dis “plusieurs”, c’est deux, et quand je dis “un lap de temps très court”, en fait, un an sépare les deux animes, mais je les ai regardé l’un après l’autre assez rapidement, alors, pouet.
Le nom de ces animes : Seitokai no Ichizon et Seitokai Yakuidomo.
Alors, je ne sais pas si les conseils des élèves manquent de garçons, ni si faire parti d’un conseil des élèves est poilant, toujours est-il que les deux animes sont basés sur 3 points semblables : l’histoire est centrée sur le conseil des élèves (vous l’aurez compris, ça, je pense) ; un garçon se retrouve parmi que des membres féminins et les deux animes sont humoristiques.
Je précise tout de suite : non, ce n’est pas forcément des animes-harem, ou le garçon est aimé de toutes les filles, basé sur des retournements amoureux. Je doute que je serais en train d’écrire un article sur ces animes si c’était le cas, tant ce genre d’anime a été essoré jusqu’à la moelle, vu et revu et rererevu.
Seitokai no Ichizon
Sorti en 2009 par les studios Deen, 4 membres du conseil des élèves sont élus par les élèves, le 5ème lui, est intégré d’office par rapport à ses résultats (le meilleur, en gros). Les 4 élues sont des mignonnes filles, le meilleur élève est un garçon, fan d’eroge.
Bon, ça va complètement contredire ce que je viens d’affirmer, puisque Sugisaki est légèrement pervers sur les bords et va considérer le conseil des élèves comme son harem personnel. Revenez ><
Oui, parce qu’en fait, c’est un harem qu’il désespère d’avoir… Le fait qu’il est déclaré son amour aux 4 le même jour dans la même pièce l’a juste totalement discrédité =)
Le cadre de cet anime, un peu comme pour “le diner de con”, reste plus ou moins cantonné à une seule pièce, le conseil de classe, ou nos 5 membres vont papoter de tout et de rien. Et c’est justement ça le piment de cet anime : les membres, et leur situation. Pour commencer, il faut bien comprendre que les membres élus sont élus pour leur popularité : en clair, elles n’ont pas demandé à être élues… On se retrouve donc avec des membres qui, dès le départ, ne sont pas forcément motivés à jouer ce rôle. Le membre masculin, lui, est à part, puisque fan d’eroge et toujours dans un monde parallèle. Les discussions du conseil, dirigées par sa présidente, Kurimu Sakurano,
qui désespère de grandir malgré son côté gamine (que ce soit en taille ou en personnalité), vont être constamment déviées, et n’arriveront jamais à se baser sur ce que devrait faire le conseil de classe : administrer la vie étudiante.
Ensuite, on a la secrétaire, Chizuru Akaba,
très classe, très stylée, fan de Sakurano… Et tendance dominatrice, qui, sous ses airs angéliques, est assez terrifiante quand elle s’y met :p
La vice présidente, Minatsu Shiina
Sportive, qui se désintéresse grandement de ce conseil dont elle n’a que faire. Et enfin, sa petite sÅ“ur, Mayufu Shiina,
Fan de jeux vidéo, et plus particulièrement tout ce qui touche aux shonen-ai (amour entre garçons) : plutôt que de suivre les discussions du conseil, elle préfère jouer à ses jeux vidéos.
En bref : que des personnes qui s’en tapent du conseil. Alors, comment il peut marcher ? En fait, sous ses airs de pervers qui rêve d’harem, Sugisaki, après le conseil, boucle à lui tout seul tout les dossiers, les filles l’aidant de temps en temps… En fait, il croit à un harem, mais c’est plutôt lui l’esclave de ces demoiselles ^^
Mais malgré le contexte assez restreint de la série, la série est plaisante de par ses personnages et ses dialogues, qui sont loin de ne rester que sur le côté sentimental/sexuel, ce qui est plutôt une bonne chose. Après, comme dit, le fait que les 12 épisodes soient dans le conseil de classe (à quelques exceptions près) et que le nombre de personnages est restreint (quasiment que les 5 membres du conseil) pourra rebuter certaines personnes, je le conçois. Toujours est-il que Seitokai no Ichizon est un anime plaisant à regarder, pas trop long, qui vous fera passer de bons moments de rigolade et d’humour. Pas de blagues à se rouler par terre, non, mais quelque chose de plaisant, rafraichissant, doux, un peu comme la neige qui tombe en cette après midi.
Seitokai Yakuindomo
Cette fois, nous avons Takatoshi Tsuda qui débute sa vie dans son nouveau lycée. Quel lycée ? Ben, en fait, il a choisi le lycée le plus proche de chez lui, un lycée qui était, jusqu’à présent, uniquement pour filles, et qui vient d’ouvrir ses portes à la mixité. En clair : y’a beaucoup plus de filles que de garçons.
Le rêve pour beaucoup ! D’ailleurs, la plupart des étudiants masculins vont entrer dans ce lycée pour constituer leur harem personnel (ils ont pas encore compris que pour en construire un, faut être millionnaire ou habiter ailleurs ?), mais pas Tsuda. Lui veut un train de vie tranquillos, sauf que… A peine arrivé, il va se faire aborder par la présidente du conseil des élèves, qui va le remettre en place par rapport à sa tenue.
De fil en aiguille, les autres membres du conseil vont arriver, Suzu
(Ã gauche) puis Aria
Et à force de discussion et d’HS, notre pauvre garçon va arriver en retard. Pour se faire pardonner, la présidente va l’inviter à devenir membre du conseil des élèves, ce qu’il va accepter immédiatement, avant de réaliser ce qu’il a fait
La force de cet anime ? Un environnement décomplexé. Ça fait du bien, vous pouvez pas savoir. En fait, je soupçonne cet anime de présenter les filles sous un point de vue différent, ou les filles sont, incroyables, des êtres humains comme les autres, et qu’elles peuvent aussi penser cul.
Car, oui, bien que Tsuda soit incroyablement banal, ne s’intéressant limite pas aux filles, à côté, on a la présidente, belle, gracieuse, classieuse, douée, au charisme incroyable… Qui va constamment détourner les phrases de Tsuda à des fins sexuelles, ou faire des sous entendu énormes.
Aria n’est pas en reste, et même si elle vient d’une famille riche et est donc des fois un peu cucul (genre elle ne connait pas les choses des gens du peuple), elle envenime souvent la discussion en se rangeant aux côtés de la présidente, là aussi, en se basant sur des sous entendu sexuels.
Suzu, quant à elle, est drôle surtout en rapport avec sa taille, toujours considéré comme une gamine, elle tente constamment et désespérément de prouver que, oui, elle a 16 ans et n’est plus une gamine. Mais les animateurs, vicieux, ne l’a font apparaitre à l’écran que rarement…
Contrairement à Ichizon, d’autres personnages viennent agrémenter la série : on a notamment la sportive fan de judoka, innocente, qui ne comprend jamais les allusions de la présidente, la photographe, fan de la présidente et n’hésitant pas à faire des clichés pouvant rapporter un max (à comprendre : elle mate les filles et les photographies pour pouvoir revendre les clichés) et la prof, qui conseille le conseil… Enfin, “prof”, plutôt, puisque c’est une vraie nymphomane qui ne pense qu’à ça.
Et contrairement à un anime “pervers” classique, ou les garçons font tout pour mater le sexe opposé et ne pensent qu’à ça, ou les gags deviennent vite lourds et répétitifs, et ou l’objectif de l’anime est de nous dévoiler les attributs féminins de la manière la plus érotique possible (comment ça, j’ai l’air de m’y connaître ?) là , il n’y a “que” des sous entendu, des sous entendus bien gras souvent, certes, mais “bon enfant”, qui m’ont plutôt donné l’impression de dédramatiser le sujet, ce qui est, je pense, une excellente initiative. De un, pour montrer que, oui, les filles peuvent aussi y penser, et que de deux, c’est naturel d’en parler ou d’y penser, et qu’on peut très bien manier l’humour en se basant dessus.
Car autant la présidente, la prof et Aria multiplient les vannes sur le sujet (encore que pour la prof, ce ne sont pas des vannes ^^), autant elles savent rester sérieuses et jouent leur rôle avec perfection, ne pensant pas qu’à ça.
Et comme dit, c’est rafraichissant, cet humour. En plus de cela, le seul membre masculin n’est pas un pervers qui bave dès qu’on mentionne le sujet, et est plus du genre dépité par tant d’allusions à répétitions, tentant d’y mettre un semblant d’ordre.
En clair, un anime “original”, dépaysant, marrant, que je vais vous conseiller, et je dirais même plus : je pense que Seitokai Yakuindomo est meilleur que Seitokai no Ichizon, pas de beaucoup, et vu que les deux animes sont sensiblement différents, c’est pas évident de les comparer, mais bon.
Et puis Shino (la présidente de Yakuindomo), kawaiiii !
Bref, deux animes sur le conseil des élèves, et deux animes à dévorer sans modération.
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