2010 novembre | Mes-idées

Mes-idées.com

Mes créations et points de vue

Hey ! Je viens de remarquer par hasard que ceci est mon 100ème billet \o/

Pour fêter dignement cet évènement d’envergure internationale, je vais donc faire un billet qui réunira 100 personnes quotidiennement, pour un sujet de 100 paragraphes composés de 100 mots chacun.





… Non, en fait, ce serait trop chiant à gérer. alors je vais faire un billet normal, mais sur un sujet intéressant, basé sur deux animes. Oui, encore des animes…

Vous l’aurez vu, le titre s’intitule “le conseil des élèves”. Kesaco ? Pour faire simple, au Japon, pour régir la vie lycéenne et donner des responsabilités aux élèves, les activités et autres choses diverses de la vie scolaire ne sont pas régies par des institutions contrôlées par des adultes, mais par les élèves eux-mêmes. Et pour que ce soit organisé, ce n’est pas n’importe quel élèves qui peut le faire, mais des élèves choisis (par vote notamment) par les autres élèves, qui vont alors représenter tout les élèves, et les régir : le conseil des élèves.
Le conseil des élèves est le principal régisseur des activités scolaires, et c’est lui qui alloue les budgets et les clubs. Pour la vie scolaire, le conseil des élèves est très important et assez omniprésent, et le fait que ce soit des élèves qui le régissent rend ce conseil beaucoup plus abordable que si c’était les profs ou des adultes qui tiendraient ce rôle.
Contrairement aux délégués de classe français qui n’ont qu’un rôle secondaire (assister aux réunions), le conseil des élèves s’investit véritablement dans la vie scolaire et le maintien des règles. Il gère des budgets, gère les clubs, gère les règles de l’école, etc, etc. Évidemment, derrière, l’institution des adultes, employés administratifs et profs restent les “chefs”, mais ils évitent de s’impliquer dans les affaires des étudiants, et il me semble que c’est plutôt une bonne chose : ça responsabilise les élèves et leur donne plus confiance, un élève ira plus facilement voir un camarade plutôt qu’un prof.

Personnellement, je trouve que ce système est plutôt bon, il faudrait peut être en amener certains points en France, mais bon, ce n’est qu’un avis personnel, et ce n’est pas le sujet, en fait.
(à noter que la description du conseil des élèves est basée sur ce que j’ai pu comprendre à travers différents animes & histoires sur le sujet, si des gens qui s’y connaissent vraiment veulent compléter ou corriger, n’hésitez pas, ne me laisser pas raconter des conneries).

Bref, le conseil des élèves. Pour je ne sais quelle raison, les animes marchent apparemment sur des périodes : lorsqu’un anime de tel genre marche bien, d’autres du même genre arriveront bien tôt, et le sujet sera longuement traité. Des fois, ce n’est qu’un effet de mode, d’autres fois, c’est plus pour relancer un secteur qui sombrait ; le meilleur exemple restant Hikaru no go, qui a relancé le jeu de go de bien belle manière (même moi ça m’a donné envie d’y jouer, mais après quelques rapides branlées, j’ai arrêté :x).
Je ne sais pas si le sujet des conseils des élèves est issu d’un désintérêt ou si ce n’est qu’un effet de mode, toujours est-il que plusieurs animes, dans un lap de temps très court, sont apparus sur le sujet du conseil des élèves…


Oui, bon, ok. Quand je dis “plusieurs”, c’est deux, et quand je dis “un lap de temps très court”, en fait, un an sépare les deux animes, mais je les ai regardé l’un après l’autre assez rapidement, alors, pouet.
Le nom de ces animes : Seitokai no Ichizon et Seitokai Yakuidomo.

Alors, je ne sais pas si les conseils des élèves manquent de garçons, ni si faire parti d’un conseil des élèves est poilant, toujours est-il que les deux animes sont basés sur 3 points semblables : l’histoire est centrée sur le conseil des élèves (vous l’aurez compris, ça, je pense) ; un garçon se retrouve parmi que des membres féminins et les deux animes sont humoristiques.
Je précise tout de suite : non, ce n’est pas forcément des animes-harem, ou le garçon est aimé de toutes les filles, basé sur des retournements amoureux. Je doute que je serais en train d’écrire un article sur ces animes si c’était le cas, tant ce genre d’anime a été essoré jusqu’à la moelle, vu et revu et rererevu.

Seitokai no Ichizon

Sorti en 2009 par les studios Deen, 4 membres du conseil des élèves sont élus par les élèves, le 5ème lui, est intégré d’office par rapport à ses résultats (le meilleur, en gros). Les 4 élues sont des mignonnes filles, le meilleur élève est un garçon, fan d’eroge.
Bon, ça va complètement contredire ce que je viens d’affirmer, puisque Sugisaki est légèrement pervers sur les bords et va considérer le conseil des élèves comme son harem personnel. Revenez ><
Oui, parce qu’en fait, c’est un harem qu’il désespère d’avoir… Le fait qu’il est déclaré son amour aux 4 le même jour dans la même pièce l’a juste totalement discrédité =)

Le cadre de cet anime, un peu comme pour “le diner de con”, reste plus ou moins cantonné à une seule pièce, le conseil de classe, ou nos 5 membres vont papoter de tout et de rien. Et c’est justement ça le piment de cet anime : les membres, et leur situation. Pour commencer, il faut bien comprendre que les membres élus sont élus pour leur popularité : en clair, elles n’ont pas demandé à être élues… On se retrouve donc avec des membres qui, dès le départ, ne sont pas forcément motivés à jouer ce rôle. Le membre masculin, lui, est à part, puisque fan d’eroge et toujours dans un monde parallèle. Les discussions du conseil, dirigées par sa présidente, Kurimu Sakurano,

Seitokai no Ichizon

qui désespère de grandir malgré son côté gamine (que ce soit en taille ou en personnalité), vont être constamment déviées, et n’arriveront jamais à se baser sur ce que devrait faire le conseil de classe : administrer la vie étudiante.

Ensuite, on a la secrétaire, Chizuru Akaba,

Seitokai no Ichizon

très classe, très stylée, fan de Sakurano… Et tendance dominatrice, qui, sous ses airs angéliques, est assez terrifiante quand elle s’y met :p

La vice présidente, Minatsu Shiina

Seitokai no Ichizon

Sportive, qui se désintéresse grandement de ce conseil dont elle n’a que faire. Et enfin, sa petite sÅ“ur, Mayufu Shiina,

Seitokai no Ichizon

Fan de jeux vidéo, et plus particulièrement tout ce qui touche aux shonen-ai (amour entre garçons) : plutôt que de suivre les discussions du conseil, elle préfère jouer à ses jeux vidéos.

En bref : que des personnes qui s’en tapent du conseil. Alors, comment il peut marcher ? En fait, sous ses airs de pervers qui rêve d’harem, Sugisaki, après le conseil, boucle à lui tout seul tout les dossiers, les filles l’aidant de temps en temps… En fait, il croit à un harem, mais c’est plutôt lui l’esclave de ces demoiselles ^^
Mais malgré le contexte assez restreint de la série, la série est plaisante de par ses personnages et ses dialogues, qui sont loin de ne rester que sur le côté sentimental/sexuel, ce qui est plutôt une bonne chose. Après, comme dit, le fait que les 12 épisodes soient dans le conseil de classe (à quelques exceptions près) et que le nombre de personnages est restreint (quasiment que les 5 membres du conseil) pourra rebuter certaines personnes, je le conçois. Toujours est-il que Seitokai no Ichizon est un anime plaisant à regarder, pas trop long, qui vous fera passer de bons moments de rigolade et d’humour. Pas de blagues à se rouler par terre, non, mais quelque chose de plaisant, rafraichissant, doux, un peu comme la neige qui tombe en cette après midi.

Seitokai Yakuindomo

Cette fois, nous avons Takatoshi Tsuda qui débute sa vie dans son nouveau lycée. Quel lycée ? Ben, en fait, il a choisi le lycée le plus proche de chez lui, un lycée qui était, jusqu’à présent, uniquement pour filles, et qui vient d’ouvrir ses portes à la mixité. En clair : y’a beaucoup plus de filles que de garçons.

Seitokai Yakuindomo

Le rêve pour beaucoup ! D’ailleurs, la plupart des étudiants masculins vont entrer dans ce lycée pour constituer leur harem personnel (ils ont pas encore compris que pour en construire un, faut être millionnaire ou habiter ailleurs ?), mais pas Tsuda. Lui veut un train de vie tranquillos, sauf que… A peine arrivé, il va se faire aborder par la présidente du conseil des élèves, qui va le remettre en place par rapport à sa tenue.

Seitokai Yakuindomo

De fil en aiguille, les autres membres du conseil vont arriver, Suzu

Seitokai Yakuindomo

(à gauche) puis Aria

Seitokai Yakuindomo

Et à force de discussion et d’HS, notre pauvre garçon va arriver en retard. Pour se faire pardonner, la présidente va l’inviter à devenir membre du conseil des élèves, ce qu’il va accepter immédiatement, avant de réaliser ce qu’il a fait :x
La force de cet anime ? Un environnement décomplexé. Ça fait du bien, vous pouvez pas savoir. En fait, je soupçonne cet anime de présenter les filles sous un point de vue différent, ou les filles sont, incroyables, des êtres humains comme les autres, et qu’elles peuvent aussi penser cul.
Car, oui, bien que Tsuda soit incroyablement banal, ne s’intéressant limite pas aux filles, à côté, on a la présidente, belle, gracieuse, classieuse, douée, au charisme incroyable… Qui va constamment détourner les phrases de Tsuda à des fins sexuelles, ou faire des sous entendu énormes.

Seitokai Yakuindomo

Aria n’est pas en reste, et même si elle vient d’une famille riche et est donc des fois un peu cucul (genre elle ne connait pas les choses des gens du peuple), elle envenime souvent la discussion en se rangeant aux côtés de la présidente, là aussi, en se basant sur des sous entendu sexuels.

Seitokai Yakuindomo

Suzu, quant à elle, est drôle surtout en rapport avec sa taille, toujours considéré comme une gamine, elle tente constamment et désespérément de prouver que, oui, elle a 16 ans et n’est plus une gamine. Mais les animateurs, vicieux, ne l’a font apparaitre à l’écran que rarement…

Seitokai Yakuindomo

Contrairement à Ichizon, d’autres personnages viennent agrémenter la série : on a notamment la sportive fan de judoka, innocente, qui ne comprend jamais les allusions de la présidente, la photographe, fan de la présidente et n’hésitant pas à faire des clichés pouvant rapporter un max (à comprendre : elle mate les filles et les photographies pour pouvoir revendre les clichés) et la prof, qui conseille le conseil… Enfin, “prof”, plutôt, puisque c’est une vraie nymphomane qui ne pense qu’à ça.

Et contrairement à un anime “pervers” classique, ou les garçons font tout pour mater le sexe opposé et ne pensent qu’à ça, ou les gags deviennent vite lourds et répétitifs, et ou l’objectif de l’anime est de nous dévoiler les attributs féminins de la manière la plus érotique possible (comment ça, j’ai l’air de m’y connaître ?) là, il n’y a “que” des sous entendu, des sous entendus bien gras souvent, certes, mais “bon enfant”, qui m’ont plutôt donné l’impression de dédramatiser le sujet, ce qui est, je pense, une excellente initiative. De un, pour montrer que, oui, les filles peuvent aussi y penser, et que de deux, c’est naturel d’en parler ou d’y penser, et qu’on peut très bien manier l’humour en se basant dessus.
Car autant la présidente, la prof et Aria multiplient les vannes sur le sujet (encore que pour la prof, ce ne sont pas des vannes ^^), autant elles savent rester sérieuses et jouent leur rôle avec perfection, ne pensant pas qu’à ça.
Et comme dit, c’est rafraichissant, cet humour. En plus de cela, le seul membre masculin n’est pas un pervers qui bave dès qu’on mentionne le sujet, et est plus du genre dépité par tant d’allusions à répétitions, tentant d’y mettre un semblant d’ordre.

En clair, un anime “original”, dépaysant, marrant, que je vais vous conseiller, et je dirais même plus : je pense que Seitokai Yakuindomo est meilleur que Seitokai no Ichizon, pas de beaucoup, et vu que les deux animes sont sensiblement différents, c’est pas évident de les comparer, mais bon.
Et puis Shino (la présidente de Yakuindomo), kawaiiii !

Bref, deux animes sur le conseil des élèves, et deux animes à dévorer sans modération.

Popularity: 57% [?]

(jsais pas ce qui m’arrive ce mois, tout plein de posts o_O –> je doute que ça devienne une habitude cela dit)

Il y’a des animes, comme ça, qui énervent. Vous savez, ces oav qui sont excellents mais qui sont tristement trop courts ? Ou ces séries qui, à la base, ont un thème intéressant, mais qui tombe dans les méandres des clichés et des longueurs, ôtant toute saveur à l’anime ? Phantom fait l’exploit de concilier ces deux éléments.

A la base, Phantom est un oav composé de 3 épisodes. Par la suite, une série de 26 épisodes a été produite, basée sur le même fil conducteur.
Ce n’est pas forcément une série exceptionnelle, mais je m’en vais vous en parler, parce que j’estime qu’elle le mérite malgré tout.

Acte I : Phantom

3 oav, nous contant l’histoire de Reiji, un japonais qui se ballade en Amérique. Hélas, il assiste par hasard à un assassinat, le souci étant que l’auteur de cet assassinat n’est autre que Phantom, le meilleur tueur d’une organisation secrète, qui va forcément vouloir supprimer ce témoin gênant. Heureusement, quelqu’un arrête Phantom juste avant qu’elle (oui en fait c’est une fille) ne tue Reiji. Car en fait, le quelqu’un a vu en Reiji un potentiel intéressant, il va donc lui faire subir un lavage de cerveau et l’entrainer à devenir un nouveau Phantom : Zwei (la première s’appelle Ein. Quelle originalité, oui).

Et donc, ces 3 oav sont fort sympathiques. Entourée de mystère, l’histoire se laisse agréablement suivre, mais, forcément, comme indiqué en préambule, on arrive rapidement à la fin avec un amer goût de non finition, nous laissant dans le flou total concernant l’organisation, par exemple.
A l’époque, un peu comme Black ★Rock Shooter, j’espérais qu’une série complète se fasse, et, 5 ans plus tard (l’oav est sorti en 2004), mon vÅ“u fut exaucé. Hélas, serais-je tenté de dire, en espérant que Black ★Rock Shooter, si il est décliné en version animé, ne subisse pas le même sort.

Acte 2 : Phantom - Requiem for the Phantom

Nous voilà en 2009, donc. On reprend donc l’anime à 0, ou presque, vu que le fil conducteur est un peu remanié

Attention : pour pouvoir décrire l’anime, je vais devoir spoiler de nombreux moments clés de l’anime, celles et ceux qui veulent voir l’anime, je vous déconseille fortement de lire ce billet, au final, et d’attendre que vous ayez vu la série pour éviter que toute la surprise disparaisse.

Donc, cette fois, on suit un jeune homme qui se réveille péniblement dans un endroit qu’il ne connait pas,dénué de tout souvenir. Il ne sait pas qui il est, il ne sait pas où il est, il ne sait rien. Rapidement, une personne va l’agresser, et lui dira alors que, si il désire survivre, il va devoir se battre ; ce qu’il va faire avec un certain talent.
On va alors lui expliquer qui il est : Zwei. Son passé a été effacé, et son nouveau but, pour survivre, sera d’obéir aux ordres, en devenant un second Phantom, le meilleur tueur de l’organisation Inferno.
Cette première partie est excellente. On y apprend l’entrainement de Zwei, on rentre de plein pied dans l’organisation, avec notamment quelques personnages clés, et, forcément, on assiste à des assassinats réglés comme une horloge, qui sont relativement bien exécutés.
Ajouté à cela des musiques d’exceptions, entourées de mystères et de puissance, qui collent parfaitement à l’anime et à son thème, et vous obtenez un résultat des plus intéressants.

Bémol : comme la plupart des séries du genre, forcément, on aura droit aux trahisons à légions. Tout du moins, la première partie semble l’annoncer, et, effectivement, Master, le maître d’Ein, va trahir l’organisation. Et, finalement, même si c’était aussi prévisible qu’un éléphant qui casse tout le magasin dans un magasin de porcelaine, j’avoue que c’est plutôt bien passé, surtout du fait de sa relation avec Ein, qui va empêcher Zwei d’obéir sans état d’âme.

La fin du premier chapitre est un peu “cucul”, dans le sens où Zwei et Ein se font tuer tout les deux : honnêtement, qui y croyait vraiment ?

Chapitre Zwei

Le second chapitre nous fait voir la promotion de Claudia, “l’ange gardien” de Zwei, en tout cas, celle qui l’a arraché des griffes de Master pour le faire réfléchir, notamment, et non pas pour exécuter bêtement les ordres donnés.
Zwei est donc désormais son garde du corps, et a obtenu un poste plutôt important (même si, dans l’absolu, il reste le toutou tueur de l’organisation). J’avoue qu’à ce moment, le design de Zwei m’a fait penser qu’il s’était reconverti en gros connard qui fait chier son monde et qui se la pète, mais, même pas. En fait, il fait juste semblant, pour continuer à survivre, vu qu’il n’a plus aucun but dans la vie.
Mais une rencontre va lui faire changer sa vie : Cal. Une petite… Je dis bien, PETITE fille, genre… Allez, 12-13 ans, pas plus. Cette fille va tenter de l’embaucher pour qu’il la venge, vu que sa grand sÅ“ur a été tué dans l’affrontement de clans, alors qu’elle n’avait rien à voir là dedans.
Zwei (enfin, Reiji, il a retrouvé la mémoire depuis un moment déjà) va donc la protéger et, pour garantir sa sécurité, va faire croire à Inferno qu’il l’entraine en vue de la transformer, elle aussi, en tueuse.

Cette partie est déjà moins intéressante que la première, en tout cas, globalement, vu que la révélation, à la fin, est particulièrement croustillante : on s’y attendais un peu, mais on avait tout de même un sacré doute.
Pour le reste, hélas, les capacités de Phantom ne sont plus vraiment mis sur le devant de la scène, et c’est surtout une guerre intestine au clan qui sera le décor de cette partie, ce qui est dommage, surtout que, au final, on en apprend pas vraiment plus sur le clan, à part qu’il grandit.
En clair : comme prévu, on assiste aux trahisons en série, ce qui rend la série un peu chiante. Cal n’apporte pas grand chose à la série, elle n’apporte qu’un peu plus d’humanité à Zwei (Reiji), mais n’est pas si importante que ça. Le retour de Ein et sa trahison vis à vis de l’organisation étaient plus ou moins bien amenés, donc pas de souci de ce côté, mais disons que, globalement, cette seconde partie perd de sa superbe, en traitant plus les affaires de l’organisation -organisation qui n’est pas vraiment décrite qui plus est- que de Phantom. Je ne demandais pas qu’un couple se crée, hein, mais que ce soit plus centré sur leurs capacités, vu qu’ils sont censés être l’élite.
Petite déception, donc, surtout sur la fin, où Zwei et Ein quittent tout. Mais hélas, ce ne sera pas le pire de l’anime…

Chapitre Drei

Et la, on se rend compte que le nombre de parties coïncide avec le nombre de Phantom officiel, soit 3. Bouais, m’enfin, dans les trois cas, le héros reste Zwei, et les différentes parties ne dévoilent pas forcément ses antagonistes (notamment Ein, et à l’exception de Zwei).

Bref, on retrouve Ein et Zwei, renommés respectivement Elen et Reiji… A l’école. Première abbération : putain, ça me tue, ça. Y’a des centaines d’animes où les héros veulent devenir des gens importants et qui en ont marre de leur vie banale, et à l’opposé, y’a des centaines d’animes (dont Phantom) ou les protagonistes principaux, qui ont une vie mouvementée, rêvent d’une vie tranquille. Ouais, je sais, c’est la nature humaine, tout ça, mais vous pouvez pas vous contenter de ce que vous avez, bordel ?
Dans le cas de Phantom, ok, tueur affilié à une organisation qui s’en tape de vous, c’est pas cool. Mais devenir freelance, par exemple ? Ben non, nos deux héros vont revenir du temps de l’école pour pouvoir avoir, eux aussi, leur vie à la con.
Bref, forcément, ça va vite déraper, et Drei, alias Cal, débarque. Et paf, encore une imbécilité sans nom : elle en veut à Zwei parce qu’il l’a abandonné, soit disant. Euh, l’appartement qui explose, tu crois pas qu’il a un peu cru que t’étais morte ? Après, évidemment, il a été con de pas vérifier, aussi.
Mais donc, Drei… Soit dit en passant, c’est fou comme elle a grandit. 2 ans ont passé, mais je lui donne au minimum 5 ans de plus… Je vous avais dit qu’elle avait genre 12-13 ans à tout casser, avant, n’est-ce pas ? Ben là, on lui donnerait la vingtaine sans concession, jugez plutôt :

Avant :

Phantom, Cal

2 ans après :

Phantom, Cal

Je sais que les parents disent souvent que les enfants poussent trop vite, mais bon, là, ça me paraît exagéré. Surtout que les autres personnages, eux, n’ont pas changé d’un iota…
Bref, elle revient pleine de haine pour Zwei, et va faire de la merde pour pouvoir réaliser sa vengeance à deux balles, ou, devrais-je dire, son suicide organisé. Trahissant l’organisation, tuant sa partenaire (mort un peu tirée par les cheveux, en passant : Lizzie avait pu tuer sa meilleure amie sans trop de peine, et la, elle bloque ? Gni ?), et mettant en danger une fille qui devait ne rien avoir dans l’histoire.
Le côté Phantom est totalement dispersé, pour en faire un personnage invincible. Vous savez, le genre que je déteste à 99% des cas, qui arrive à éviter les balles de plusieurs mitraillettes et qui tue ses ennemis d’une balle, parce que, évidemment, même si ce sont des professionnels aguerris, ils pensent pas à se mettre à couvert, hein.

On atteint des apogées au niveau WTF. Cependant, la dernière partie de la dernière partie (hum), par contre, rehausse le niveau, en oscillant avec le bon et le moins bon. Déjà, que Zwei tue effectivement Drei, je m’y attendais pas. La pauvre, finalement. Ça, c’est le bon.
Le moins bon, c’est l’épisode Master, qui revient sur ses grands chevaux, accompagné de 6 nouvelles Phantom, qui ont leurs compétences basées sur Ein, censée être la meilleure. Sauf que. Elles se font tuer contre deux adversaires. D’autant plus navrant que ce projet nous étais conté depuis plusieurs épisodes ; vive le coup du gonflé qui se dégonfle.
Le bon, à nouveau : Ein qui tue Master. Enfin, il était temps. Et que ce soit elle qui le fasse est tout un symbole.
Après quoi, on arrive enfin au dénouement final, qui nous avait été promis depuis très longtemps : le passé de Ein. Je n’y pensais même plus spécialement, à vrai dire, et je n’y croyais plus depuis longtemps : bonne surprise, les scénaristes nous font le plaisir de nous révéler ce passé qui était si mystérieux.
Et voir Ein sourire, après avoir retrouvé ses origines, est vraiment bien vu, limite émouvant, malgré le contexte.
Que Zwei meurt à cet instant est un peu tiré par les cheveux, d’un côté, puisqu’il n’y avait aucune raison que lui meurt et pas elle, mais de l’autre côté, je pense que c’est surtout pour appuyer le fait que, au final, son existence eut un rôle important : faire sourire une marionnette, lui faire aimer la vie.
Comme il le dit lui-même, durant sa vie, il n’aura pas accompli énormément de ses promesses, mais celle-là, au moins, fut tenue.

La série se termine donc sur cette touche d’optimiste/de pessimiste, et, au final, j’avoue avoir globalement bien aimé, malgré tout. Je suis surtout déçu de la tournure d’évènements pour certains points, assez nombreux, en fait, qui range cet anime dans la catégorie “bon anime”, mais qui rate clairement la coche “anime incontournable”. C’est dommage. Mais il n’empêche que, si vous aimez un tant soit peu le genre, et si vous désirez écouter de belles musiques, Phantom peut être intéressant.

7/10

PS : vu le design et la personnalité de Ein, on pourrait comparer facilement Ein à Kirika de l’anime Noir (un des premiers de ce genre), mais le déroulement général de l’anime n’a, au final, pas grand chose à voir ; inutile de se baser sur Noir pour pouvoir essayer de comprendre Phantom, ce sont deux animes différents.

Popularity: 12% [?]

Je me décide à écrire cet article suite à une émission qui m’a juste hérissé le poil à un point assez énorme, bien pratique pour se raser, mais, fumant de rage, difficile ensuite socialement, vu que j’ai du abandonner mes habits, ayant trop chaud tellement je bouillais de rage.

Bref, je me suis calmé, après 2-3 nuits à poil, je peux vous assurer que l’on refroidit plutôt vite. La cause de cet énervement ? Une émission tv, le grand journal :

Bpn… Reprenons cette amas de conneries… Pour commencer, je préfère vous prévenir directement que je ne suis pas spécialement un fan ultime de Miku Hatsune. Je n’idolâtre pas son personnage, et je suis pas fan au point d’aimer toutes ses musiques ; d’ailleurs, au final, je ne dois pas en connaître tant que ça, tout au plus quelques unes glanées par ci par la, aux aléas de mon errance sur la toile et des liens fournis de ci de la.

Donc, pour commencer, on nous parle d’une “musique imaginaire”. Hein ? C’est quoi ça, une musique imaginaire ? Autant il est possible de créer un personnage imaginaire (que ce soit en image ou en écrit), autant une musique imaginaire, ce n’est pas possible.. Car même si la musique fait partie d’une Å“uvre imaginaire et qu’elle est censée être le tube de l’humanité (cf Macross, par exemple, où l’humanité vit et survit au fil d’une star et de ses chansons, surtout une, généralement), la musique existe réellement… Bref… En même temps, un bandeau déroulant qui indique “Miku Hatsune, notre amie imaginaire”, pour bien appuyer le fait que tout ceci n’existe pas en vrai (?), sauf que… Bien que Miku Hatsune n’existe pas dans la réalité, le phénomène qui l’entoure est réel, lui ! Appuyer le fait qu’elle est imaginaire, ce serait comme dénigré tout ses fans… Mais les français sont rois dans le domaine, donc, on va continuer…

Donc la cruche présentatrice nous présente donc Miku… Eh non, perdu, c’est pas elle. c’est un autre personnage de Vocaloid, dont je ne connais pas le nom (flemme de chercher). Et elle la décrit comme un hologramme, ce qui, dans le contexte, est vrai.
Sauf qu’elle omet de dire que c’est un concert live qu’il s’agit, et que la prouesse technique et technologique est triple: allez donc essayer de faire un concert avec un hologramme, irréel, issu de la technologie, mixé à des musiciens en chair et en os et devant un public en délire : le moindre faux pas serait catastrophique. Les musiciens doivent assurer, la “chanteuse” doit s’accorder à la musique en permanence, et l’hologramme doit reste cohérent et en phase avec la musique : la réussite de ce concert est magistrale, tout le staff derrière tout ce travail est à applaudir des deux mains, sans omettre ses pieds.

Et puis, la goutte d’eau qui fait déborder la cuvette (cf robins des bois, en version plus soft, cependant, pour celles et ceux qui connaissent l’expression originale :D ) : l’abrutie la présentatrice compare Miku à rené la taupe.
Arg, ouille, gao. Il fallait oser. Et je vais vous expliquer pourquoi. Parce que, d’abord, forcément, l’extrait (qui, cette fois, est bien de Miku soit dit-en passant) ne représente en rien le reste de la musique, le reste de la musique étant normal, tendance j-pop. Mais si ce n’était que ça !
La musique originale, de base, EST UNE PUTAIN DE PARODIE !!! Et là, tout est dit. C’est une parodie de pub qui vante les mérites d’une boisson aux légumes, et elle n’a donc aucun aspect “sérieux”.

Avec les images et la traduction (en anglais), ça passe déjà mieux, n’est-ce pas ( la version du concert se trouve ici si jamais vous voulez voir une Miku bouger avec grâce et pour réaliser que la musique a été clairement mise pour contenter les fans, vu que la vidéo a eu un succès fou (plus d’un million de vues) ? Donc comparer une musique qui a pourrit notre été à un phénomène de mode qui dure depuis plus de 3 ans, sur un extrait parodique qui a bien plus d’intérêt musical que rené la taupe… Je dirais même plus : même le message est bien plus intéressant que celui de rené la taupe. Je veux dire, même si c’est fait en sorte que ce soit rigolo, le sujet, ce sont les légumes que l’on doit consommer, un sujet “important”, somme toute.
René, c’est quoi ? Une taupe grassouillette qui hurle son amour pour le gras, et encore, je suis sympa, je ne parle que de sa chanson principale, y’a aussi une chanson sur le caca, excusez du niveau.

Pour nous faire pardonner, nous, français, enfin, pour tenter d’enterrer cette version de cette émission à la con, en faisant genre que mon blog ait une portée aussi importante que le grand journal (on va faire semblant, hein), je m’en vais essayer de redorer l’image de Miku Hatsune, parce qu’elle le mérite largement.
D’abord, qui est Miku Hatsune ? C’est un personnage crée (on l’aura compris) par la société Crypton Future Media, fin 2007, c’est le personnage principal de leur programme Vocaloid. Qu’est ce que c’est que ça, Vocaloid ?
Pour éviter de raconter des conneries, je fais appel à wikipedia :
“Vocaloid est un logiciel de MAO qui permet de synthétiser la voix humaine. Développé par Yamaha, il emploie la technologie de synthèse vocale Vocaloid avec différentes banques de voix enregistrées spécialement par des comédiens de doublage ou chanteurs. Pour créer une chanson, l’utilisateur doit entrer la mélodie, au moyen d’une interface représentant un clavier de piano ou en chargeant un fichier MIDI, et les paroles, qui peuvent être placées sur chacune des notes. Le logiciel peut modifier la prononciation (longueur des consonnes notamment), ajouter des effets tels que le vibrato, ou changer les nuances et le timbre de la voix. Tous les Vocaloids sont vendus comme des « chanteurs virtuels ».”

Je ne sais pas si vous vous rendez compte. Bon, ok, ma fibre artistique est aussi intense que la fibre de talent de rené la taupe, mais même moi, je peux me rendre compte de l’intérêt de cette création : en clair, avec ce logiciel, n’importe qui peut créer de la musique, quel que soit l’instrument voulu, et avec des possibilités d’ajouts, de modifications, de créations, infinies, ou presque.

Miku Hatsune est donc la mascotte de ce logiciel, la mascotte qui y participe, et c’est bien pour cela que, très vite, elle fut populaire. Non seulement son design est nickel, mais, rapidement, le public a trouvé ses marques et des dizaines et des dizaines de musiques, sublimes pour certaines, sortirent sur le net, et ne firent que renforcer la popularité de Miku et de Vocaloid, ce qui entrainé logiquement un cercle vicieux. Sa légende a d’ailleurs débuté… A l’aide d’un poireau, notamment au travers de la musique Polkka (je vous rassure, la musique originale est limite pire, même si on ne peut qu’applaudir la performance (essayer voir de faire des “oh, ah” pendant 3 minutes)) : pour la petite info, c’était une parodie d’Inoue de la série Bleach, merci à Kardhafi pour l’info.
En plus de ses chansons, le logiciel permet de créer des clips (je crois, info à confirmer, ne me lyncher po :( ), ce qui, vous en conviendrez, est toujours plus agréable que d’uniquement écouter la musique, surtout si les images collent à merveille à la chanson.

Je pourrais vous lister des centaines d’exemples, et je n’exagère même pas. Mais, globalement, il faut savoir que la plupart des titres de Miku sont du style musical j-pop, style musical qui ne plait pas forcément à tout le monde ; là aussi, je ne suis pas spécialement fan de ce style musical, mais, comme pour tout les genres en fait, certaines musiques sont sublimes, genre Music is my Thing, qui est très rythmée. Et puis, j’ai bien dis “la plupart”, pas tout les titres : les créateurs sont les gens, monsieur et madame tout le monde, les styles sont donc, là aussi, infinis ou presque (en tout cas sur le papier), et découlant directement du goût des gens créatifs.
On pourra aussi me dire que la voix de Miku est légèrement trop aiguë et, de ce point de vue, assez gavante -je suis le premier à le dire, mais, de un, il y’a largement pire au niveau voix merdique (cf nombreux et nombreuses chanteur(se)s) et, de deux, Miku Hatsune représente un synthétiseur, un “robot” : sa voix est voulue, et avec l’idée du synthétiseur derrière le personnage, c’est tout de suite plus facile à comprendre et à apprécier.

Pour conclure cet article voué à Miku Hatsune (et j’emmerde ses détracteurs qui ne savent rien d’elle et qui critiquent en basant leur jugement sur des émissions à la con), je vais vous prouver que Miku, c’est bien, et que ça touche beaucoup de style musical, en proposant quelques musiques qui enfoncent jusqu’au fond du jardin rené la taupe et, je dirais même plus, une bonne partie (majorité) de chanteur(se)s français… Je pense pouvoir dire sans risque de me tromper que les musiques de Miku touchent tout les genres, et que tout le monde pourra, au final, apprécier cette icône de la chanson, totalement boudée par les grands médias et le grand public qui préfèrent, de loin, débattre sur qui va sortir de la star academy cette semaine… Chacun ses goûts, même si certains ont des goûts des plus discutables. Bref, quelques musiques piochées par ci par la, pour vous prouver que Miku, ce n’est pas que des Po pi po.

Style j-pop :

Style techno :

Style français (oui, y’a aussi des français qui s’y sont mis) :

Style “rock” en live (j’adore les parties où elle parle tout vite, ça rend bien, je trouve) :

Style surpuissant que j’écoute en boucle depuis quelques temps… Laissez vous transporter, fermez les yeux, écouter, ressentez. C’est juste… Beau, sublime, magnifique.

Alors, le grand journal, et les autres, au lieu de parler uniquement pour dénigrer, faites votre travail : informez vous vraiment sur le sujet, et ne vous arrêtez pas à vos préjugés de niveau maternelle.

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Quel est la pire chose du XXIème siècle ? Un indice : elle existe déjà. Non, ce n’est pas la guerre, non, ce n’est pas star academy ni même la nouvelle émission qui veut se marier à mon fils, non, ce n’est pas le choc des cultures, ni même la réforme des retraites ou la crise qui n’en finit plus.

Non, c’est quelque chose de bien plus profond, bien plus intime, bien plus vicieux. Une chose qui pourrit jusqu’à notre existence, et qui n’en finit plus, jusqu’à nous rendre fou. Je veux parler, bien sûr, vous l’aurez reconnu, de la souffleuse de feuilles. C’est une invention du diable, c’est pas possible autrement.
Rien qu’au niveau de son utilité, on ne peut que constater sa nullité. Des appareils à essence existent pour bien des tâches, mais faisons un rapide inventaire :

- la tondeuse à gazon : sans elle, il faudrait faucher son gazon à l’aide d’une faux. Très peu pratique, très dangereux, te bousille ton dos, efficacité plutôt faible. La tondeuse à gazon est pratique (mais chiante à passer)

- le taille haie : sans elle, il faudrait se munir d’une petite scie et couper une à une les branches. Travail très long et difficile, le taille haie sert surtout à augmenter sa productivité (car le poids de la machine rend le travail tout aussi fastidieux)

- la tronçonneuse : je sais pas vous, mais moi, j’ai jamais tenté de couper un arbre à la hache. La tronçonneuse accélère de beaucoup les choses, tout en les facilitant

Alors, et le souffleur de feuilles ? Ça souffle sur les feuilles pour les ranger en tas. Sur le papier, c’est plus simple que de ratisser. En réalité, c’est un peu comme vouloir faire un barrage avec des gravillons ou du sable. Le souffle n’ordonne pas les feuilles en un tas, les feuilles mouillées ne sont même pas prises en compte, l’appareil pèse 10 kg, ça pollue, et surtout, surtout, ça fait un bruit de merde.

Bonus : printemps comme automne, comme ce matin, je me fais régulièrement réveiller par ces saloperies qui font un bruit d’enfer, fenêtres et stores fermés n’y font rien. Je vous assure que je pourrais briser cet appareil à la con sans aucun remord. Il est bruyant, inutile, polluant, énervant.

Putain, mais c’est si dur de prendre un râteau et de ratisser correctement ? Eh puis, je ne parle même pas du fait que, personnellement, je m’en tape qu’il y’ait des feuilles sur le trottoir.
On va me sortir “gnagnagna, sécurités, gnagnagna, propreté”, mais à ce niveau, restez chez vous ! Qu’on déblaie les routes et les trottoirs fréquentés, ok. Les gens sont suffisamment cons et imbus d’eux même pour porter plainte si le trottoir est pas propre, ou pire, si le chemin de forêt est jonchés de branches (fait réel). Qu’on déblaie les trottoirs “à chiens”, ok, parce que marcher dans une déjection canine planquée sous des feuilles, il est clair que c’est pas agréable et plutôt énervant.
Mais là… Les services techniques déblaient TOUT ! Tout les trottoirs, les routes, les parcs, partout, partout, partout. Et cette maladie commence même à gangrener des particuliers, connards résidents qui s’achètent cette horreur et “pffffffouuuuuuuu”, allez, on pousse les feuilles avec du vent pour faire chier tout le voisinage, youpi.

En cette période de crise et d’énergie fossile qui n’en finit plus de pourrir nos vies, y’en a qui s’amusent à surenchérir et à proposer des appareils inutiles qui consomment un max pour un résultat totalement foireux.

J’ai un peu été me renseigner sur le net à propos de ces appareils de l’horreur. Et vous savez quoi ? Certains états américains l’ont interdit. En France, à Paris, on a interdit certains de ces appareils. Mais pourquoi pas tous ?! Et pourquoi qu’à Paris ?? Je vais de ce pas écrire au maire de ma commune pour lui dire ce que je pense de ces horreurs.

Mon vœu pour 2011 est déjà tout trouvé : je souhaite que les souffleurs de feuilles disparaissent de notre vie.

Popularity: 6% [?]

Mmm… Un article par mois, pas glop. Mais bon, on s’en fout, hein, c’est pas comme si y’avait des lecteurs réguliers, et surtout, je fais ce que je veux, sans oublier le fait qu’il serait idiot de faire des articles uniquement pour faire des articles ; autant attendre des choses intéressantes.

Bref, ce mois-ci -non, je plaisante, en fait, j’ai un autre article en préparation, mais flemme de le terminer- Working!!

N’espérez point d’un anime exceptionnel, ni d’un anime plein d’action. Working!! est un anime dont le cadre… Est un restaurant familial. Quoi de plus banal ? Dès le début du premier épisode, on nous apprend que celui-ci marche plutôt bien, tellement bien, d’ailleurs, qu’il leur faut un nouveau serveur.
La patronne va donc envoyer arbitrairement l’une de ses employées chercher un serveur ou une serveuse, peu importe. Moyen donné : que dalle. Faut aller faire les démarches dans la rue, moins chiant niveau administratif. Et c’est donc la petite Taneshima Popla qui va se coltiner le boulot.

Après une journée à courir partout, à la recherche d’employés, c’est chou blanc. Et c’est pratiquement lorqu’elle abandonné qu’elle tomba sur Takanashi Souta.
Takanashi Souta est un lycéen qui parait totalement banal, sauf qu’il aime… Les petites choses. Et Taneshima, malgré qu’elle ait un an de plus que lui, ressemble à une collégienne au niveau de la taille. Il va donc accepter et démarrer son boulot dans ce restaurant familial.

Une histoire qui a l’air pourrie, hein ? Faut dire que j’ai toujours un peu de mal à faire monter l’intérêt lors du résumé…

Alors, pourquoi c’est bien ? Pour commencer… L’opening ! J’aime !

Comme quoi, la j-pop, c’est bien. Pas toujours, hein, mais certaines sont vraiment excellentes, et celle-ci en fait partie.
Mais forcément, un bon anime ne l’est pas uniquement grâce à sa musique, ce serait trop simple. En fait, la force de cet anime, ce sont ses personnages. Très vite (dès le premier épisode, en fait), on réalise que les personnages présentés ont l’air… Étranges. Différents.
Entre la patronne qui ne donne aucun conseil parce qu’elle ne sait pas faire, la naine qui est au lycée, la jolie fille qui se promène avec son katana, le cuistot à l’air méchant pas si méchant, le second du cuistot qui a l’air de tout savoir et, le must, la nana androphobe (peur des hommes) qui, a leur vue, les frappe…
Notre héros recruté va rapidement croire que lui est tout à fait normal. Sauf qu’il aime les petites choses. Et donc sa “senpai” qui parait avoir 12 ans, ce qui le rend… Maniaque ? Lolicon ? Oui, un peu des deux. Bon, avec les images, ça rendra mieux, je pense.

Le nouveau tendance “aime ce qui est petit”
Working!!

La chef qui fait que bouffer
Working!!

Le pauvre cuistot
Working!!

Le fourbe
Working!!

La fille au katana + la mini senpai
Working!!

Et enfin, l’androphobe qui frappe fort
Working!!

Alors, pour information, malgré les apparences, ce ne sont pas les seules personnes de l’enseigne, d’autres y travaillent aussi. Mais étant donné qu’ils sont “normaux”, ceux-la, on les verra quasiment jamais (on les voit juste de temps en temps passer).
Mais malgré le thème assez léger et les personnages limités (au niveau nombre, je parle), j’ai vraiment passé un agréable moment devant chacun des 12 épisodes sortis. Le principal atout de la série, forcément, c’est l’interaction entre les personnages, car chaque personnage, du fait de son caractère, est vraiment attachant. Même Inami, qui latte pourtant quotidiennement Takanashi est attachante, et même plutôt rigolote.

En fait, cette série respire la bonne humeur et l’humour, et c’est clairement une bouffée d’air frais (ou d’air chaud, vu qu’on est bientôt en hiver). Ce n’est pas l’anime ultime, ni même l’anime de l’année, mais il nous fait passer un excellent moment, et c’est bien la son but, non ?
Et même si le fait qu’il y’ait plus de filles que de garçons peut faire croire à un anime-harem, il n’en est rien, les relations sont totalement normales, et c’est l’une des forces de l’anime : mêler une grande part de la réalité avec des personnages (un peu) décalés, ce qui donnent des situations plutôt intéressantes.
Il y’a aura un petit vent d’amour par ci par la, mais l’anime ne va jamais vraiment s’engouffrer là dedans, et c’est tant mieux. Je dirais même plus : c’est un peu dommage, des fois. on aimerait bien que ça aille un peu plus loin. Et c’est pourquoi j’aimerais bien une saison 2, tiens.

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